Communauté de Communes
Canton de Charly-sur-Marne

 
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TARIFS 2025 et EXPLICATIFS

LES TARIFS 2025 :

 COLLECTE EN PORTE À PORTE
Foyer de 1 à 3 pers. : 258 €/an
(20 levées du bac vert 140 litres incluses)
Bonus : - 4 € par levée non faite, limité à 5 levées en moins/an (de 19 à 15 levées), soit 20 € max.
Malus : + 6,15 € par levée supplémentaire (dès la 21e levée).

Foyer de 4 à 5 pers. : 354 €/an
(20 levées du bac vert 240 litres incluses)
Bonus : - 6,40 € par levée non faite, limité à à 5 levées en moins/an (de 19 à 15 levées), soit 32 € max.
Malus : + 10,53 € par levée supplémentaire (dès la 21e levée).

Foyer de 6 pers. et + : 468 €/an
(20 levées du bac vert 360 litres incluses).
Bonus : - 9 € par levée non faite, limité à 5 levées en moins/an (de 19 à 15 levées), soit 45 € max.
Malus : + 14,92 € par levée supplémentaire (dès la 21e levée).

 COLLECTE EN COLONNES SEMI-ENTERRÉES
90 ouvertures de la colonne ordures ménagères (sacs de 50 l) : 225 €/an.
Bonus : - 0,50 € par ouverture non faite (moins de 90 levées). Bonus limité à 40 ouvertures en moins/an, soit 20€.
Malus : + 0,50 € par levée supplémentaire (dès la 91e ouverture).

 COLLECTE EN COLONNES AÉRIENNES
135 ouvertures de la colonne ordures ménagères (sacs de 30 l) : 225 €/an.
Bonus : - 0,50 € par ouverture non faite (moins de 90 levées). Bonus limité à 40 ouvertures en moins/an, soit 20€.
Malus : + 0,50 € par levée supplémentaire (dès la 136e ouverture).

À QUOI CORRESPONDENT CES TARIFS ?

De nombreux usagers font encore l’erreur de diviser le tarif annuel payé par le nombre de levées de leur bac vert ou d’ouvertures de leur colonne à ordures ménagères. Mais attention, le service des déchets ménagers est plus complexe et ne se limite pas à la seule collecte de vos ordures ménagères. Pour connaître ce que vous payez, vous devez comptabiliser :

 le nombre de collectes/dépôts et le traitement de vos ordures ménagères,
 le nombre de collectes/dépôts et la valorisation de votre tri sélectif,
 le nombre de dépôts et la valorisation de vos papiers,
 le nombre de dépôts et la valorisation de votre verre,
 nouveauté : le nombre de dépôts et la valorisation de vos biodéchets,
 le stockage, la collecte, le traitement / la valorisation de vos DÉCHETS SPÉCIAUX ET VOLUMINEUX apportés en déchèterie. (14 passages en déchèterie* : 2m max/passage)
 les coûts fixes du service (frais de personnel, les charges …),
 les investissements.

*sauf pros : contactez le service pour connaître les tarifs

EXPLICATIONS : Hausse de la tarification pour un équilibre des comptes du service

La Communauté de Communes du Canton de Charly-sur-Marne est contrainte de procéder à une augmentation significative de la Redevance d’Enlèvement des Déchets Ménagers incitative (REOMI) instaurée en 2016 sur le territoire.
Ce n’est pas une volonté de la collectivité mais une obligation. Cette hausse va servir à équilibrer le budget du service d’Enlèvement des Déchets Ménagers (SPED). Celui-ci étant autonome, chaque euro dépensé doit être équilibré par des recettes. La Communauté de Communes ne pouvant faire de perte, ni individualiser la redevance, se voit contrainte de répercuter la hausse des coûts sur le forfait payé par les usagers.

CONTEXTE

Il s’agissait d’une exigence de l’État d’intégrer une composante incitative dans le financement du service, afin de responsabiliser les ménages quant à leur production de déchets. Le message de l’époque était clair : un meilleur tri conduit à des coûts réduits, symbolisé par le slogan « trier, c’est gagner ». Ce message a été vérifié sur notre Communauté car le volume des déchets ménagers a baissé d’environ 30 % et le volume du tri a augmenté de plus de 100%.
La C4 a maintenu cette orientation pendant 7 années, grâce à la mise en place d’un système de bonus et à la stabilité des tarifs.

Pourtant, se débarrasser de ses déchets ménagers n’est pas un geste anodin et surtout pas une démarche gratuite. Cela revient de plus en plus cher à la collectivité.
Lorsque vous jetez un déchet, cela ne signifie pas qu’il n’existe plus : il est collecté puis enfoui, incinéré ou valorisé. Chacune de ces étapes entraîne des frais inévitables de carburant, d’électricité, de personnel, de fonctionnement, d’investissements… tous impactés par l’inflation actuelle.

En 2016 : La tarification avait été établie sur la base des tarifs des marchés publics adoptés et des volumes des bacs à ordures ménagères (bacs à couvercle vert) répartis sur le territoire.
La C4 a maintenu cette approche pendant plusieurs années, cherchant à limiter la hausse des coûts (collecte en porte à porte tous les 15 jours, passage de certaines zones en points d’apport collectif, acquisition d’un compacteur et depuis peu d’un broyeur à végétaux pour la déchèterie…).

… et en 2025 : La tarification est toujours
calculée sur les mêmes bases, mais le contexte actuel a changé et de nombreux facteurs sont à prendre en compte :

NOUS FAISONS FACE À DE FORTES AUGMENTATIONS

1- hausse du volume des déchets collectés : quelques chiffres : Chaque habitant du territoire produit en moyenne 710kg de déchets ménagers par an ; soit + 11,5% d’augmentation de volumes de déchets collectés en 6 ans, toutes collectes confondues (ordures ménagères résiduelles, tri, verre, papier et déchèterie) : 11 300 tonnes collectées en 2024, contre 10 118 tonnes collectées en 2019 (avant la pandémie).

2- augmentation des coûts de collecte et de traitement des déchets ménagers (hausse des prix des carburants...) : quelques chiffres : + 7% entre 2024 et 2025,

3- hausse du taux d’erreurs de tri dans les bacs à couvercle jaune et les points d’apports collectifs destinés au tri. Quelques chiffres : coût des erreurs de tri en 2024 = 21 000 €.

4- Flambée de la TGAP (Taxe générale sur les activités polluantes) pour les déchets non valorisés. Quelques chiffres : Déchets enfouis (refus de tri et encombrants) = + 7€ par tonne depuis le début de l’année ; mais la taxe est passée de 17 € la tonne en 2019 à 65 € la tonne en 2025, soit une augmentation de 382 %.
Déchets incinérés (ordures ménagères résiduelles : bacs verts ou colonnes à contrôle d’accès) = + 1€ par tonne depuis le début de l’année, mais la taxe est passée de 5 € la tonne en 2019 à 15 € la tonne en 2025, soit une augmentation de 300 %.

5- Progression des incivilités : le nombre croissant de dépôts sauvages a un impact financier mais également environnemental. Jeter ses déchets dans la nature ne réduit pas les coûts, bien au contraire !
De nombreuses solutions sont proposées aux usagers pour qu’ils puissent se débarrasser de leurs déchets : bacs verts et jaunes, points d’apports collectifs (verre, papier, tri, ordures ménagères et récemment biodéchets), déchèterie et ainsi préserver notre environ-nement tout en limitant la hausse des coûts du service.
Il en va de même pour les bacs brûlés à remplacer et les points d’apport collectifs endommagés à réparer.

6- Amplification des intempéries qui frappent la région. Quelques chiffres : en 2024, les inondations ont entraîné près de 45 000 € de dépenses supplémentaires (50 bennes vidées, pour 140 tonnes de déchets collectés).

7- Hausse des coûts de fonctionnement du service,

8- Démultiplication des réglementations à respecter qui pèsent sur les finances. Pour récent exemple, l’obligation de trier les biodéchets à la source.

NOUS SOMMES ÉGALEMENT CONFRONTÉS À DES DIMINUTIONS :

1- Diminution des subventions de l’État,

2- Baisse des coûts de reprise des matériaux ;
par exemple, le prix de rachat du papier a chuté de 150 € à 50 € la tonne,

3- Diminution des recettes perçues grâce à la REOMi : de nombreux foyers utilisant un bac à couvercle vert de 140 litres alors que leur composition familiale ne justifie pas ce type de bac. La C4 n’a malheureusement que trop peu de moyens de vérifications (ne peut croiser les informations avec le trésor public) et se base essentiellement sur les déclarations des usagers.

Nous avons conscience que vous faites déjà beaucoup d’efforts : en 2024, vous avez sorti en moyenne, 14 fois votre bac à couvercle vert, contre 21 fois en 2019 (avant la mise en place du bonus).

Une remarque revient d’ailleurs de manière récurrente : “ Plus je trie, plus les coûts augmentent !”

Le tri ne réduit pas les volumes de déchets, mais modifie leur répartition. Cette organisation permet d’éviter de nombreuses pollutions et de préserver la nature, ainsi que les sols et le sous-sol (piles, huiles, peintures, etc.).

Nous comprenons que cette augmentation peut être mal comprise voire décourageante. Mais il est important de ne rien lâcher et ne pas oublier le plus important :

"le meilleur déchet, et surtout le moins onéreux, est celui que l’on ne produit pas."